Exemple de positionnement Prendre RDV
Fabienne AUZANNEAU
68 Grande Rue, 91510 Janville sur Juine, France
Disponible aujourd'hui de 12h30 à 18h30
07 80 98 26 21
Fabienne AUZANNEAU
Retrouvez facilement de la sérénité en toutes circonstances !

Pourquoi est-il recommandé d'allaiter son bébé ?


244 vues

Allaiter ou non : un choix personnel

Qu’il s’agisse de choisir entre allaitement ou biberons, cela reste un choix personnel pour la jeune maman.

En effet, son vécu, sa culture, son rapport au corps, sa vision de l’acte, ou une mauvaise expérience passée (liste non exhaustive) peuvent être autant de freins qui sont à prendre en compte lors de la prise de décision d’allaiter ou de ne pas allaiter.

Vous l’aurez compris, chaque femme a ses propres convictions en la matière et il est IMPÉRATIF de respecter son choix.

Toutefois, nous allons ici essayer de comprendre pourquoi il nous est dit à la maternité qu’il est préférable d’allaiter. Car bien souvent, on ne prend pas le temps de nous expliquer en quoi le lait maternel est beaucoup plus intéressant et préférable que le lait en poudre dans les premières semaines de vie de nos bébés.

Qu’est-ce-qui différencie le lait maternel d’un lait en poudre ?

La production d'un lait sur mesure

Il faut savoir que dès la mise au monde de son bébé, si la femme décide d’allaiter, les glandes mammaires de la jeune maman produisent un liquide jaunâtre un peu épais que l’on appelle le Colostrum.

Aussi appelé "premier lait maternel", il a cet aspect durant les 14 premiers jours de vie du nourrisson. Riche en anticorps, en hormones et en facteurs de croissance pour tous les organes qui n’ont pas encore fini de se développer (reins, poumons…), il est également plus riche en protéines, en sels minéraux et en vitamines, parfaitement adaptés au besoin du nourrisson.

Ce colostrum ou 1er lait maternel va aussi aider le nourrisson à se libérer du Méconium ou premières selles, visqueuses et noires qui sont composées de bile, de secrétions digestives et de cellules qui se sont détachées de l’intestin au cours de la vie intra-utérine.

Environ 15 jours après la naissance, lorsque la maman allaite, son lait change de composition et il devient plus fluide et aussi plus blanc.

Il contient désormais plus de glucides et de lipides qui vont s’adapter au bébé en fonction des tétées.

 

Le lait maternel a cette fonction particulière de pouvoir s’adapter aux besoins de notre bébé. L’allaitement permet donc grâce à l’action de succion aux glandes mammaires de produire des protéines qui vont avoir différents rôles. Elles vont s’adapter en permanence, notamment en produisant davantage d’anticorps, en cas d’infection ou bien encore en équilibrant la flore intestinale en favorisant la présence de bonnes bactéries qui vont coloniser l’intestin du bébé.
Il faut savoir que la flore intestinale du nouveau-né n’existe pas dans sa vie intra-utérine, et c’est la mère lors de l’allaitement qui lui permet de lui constituer sa flore intestinale.

 

Enfin, un bébé né par césarienne aura tout intérêt à être de préférence allaité car il n’aura pas pu bénéficier d’un début d’immunité par le passage du col lors de l’accouchement. En effet, lorsqu’un bébé nait par voies basses, lors de son passage au niveau de la muqueuse de la mère, il avale des bactéries présentes et commence son immunité.

 

Les laits en poudre ou préparation infantile quant à eux, sont des laits préparés qui n’offrent pas une diversité possible selon les besoins de chaque nourrisson. Il s’agit d’un produit neutre, standard, pour s’adapter au plus grand nombre.

La fréquence de l’allaitement

Chaque nourrisson étant unique, chaque allaitement est unique !

Il faut définitivement oublier les conseils de tante Odile ou de la bonne copine quant à la quantité de tétées ou concernant l’espacement de celles-ci.

Les tétées sont données à la demande, et il n’y a pas d’horaires fixes ou d’obligation à attendre entre 2 tétées. L’allaitement doit suivre le rythme de bébé.

Pour un nourrisson d’un poids de 2,5 à 3 kg la fréquence des tétées est en moyenne de 7 par jour alors que pour un nourrisson d’un poids de + de 3kg la fréquence des tétées passe en moyenne à 6 par jour. Mais cela reste qu’une moyenne, il peut y avoir jusqu'à 12 tétées par 24 heures !

 

La digestion du lait maternel n’est pas la même qu’une digestion normale. La fréquence entre 2 tétées va dépendre de la capacité de stockage de la mère, qui dépend de sa glande mammaire. Certaines femmes ont une capacité de 30ml et d’autres de 100ml. Plus le bébé va téter plus la mère va produire de lait, à l’inverse moins le bébé va téter moins la mère va produire de lait.

C’est la stimulation des mamelons par la tétée qui va stimuler la prolactine pour permettre la production du lait. À ce moment, l’ocytocine est libérée pour augmenter la relaxation et la liaison, ce qui permet aux canaux galactophores de se contracter et de laisser le lait s’écouler dans la bouche de votre bébé.

video-play-icon

Est-ce qu'allaiter ça fait mal ? Est-ce difficile ?

L’allaitement n’est pas censé être douloureux et doit rester supportable. Si toutefois des douleurs apparaissent, il faut s’assurer que le bébé prend bien le sein. Pour cela, sa bouche doit être grande ouverte. Et son petit nez dégagé ! La mère doit être correctement installée pour permettre au bébé de bien prendre le sein et ne pas créer de tension.

Bien assise au fond du canapé ou du fauteuil, les pieds posés si besoin sur un petit marchepied pour avoir un angle droit à 90°, le coussin d’allaitement positionné au niveau du dos, les bras qui reposent sur le coussin, le bébé est bien calé tout contre la maman.

Cette posture est d’ailleurs valable également lorsque maman, papa ou les ainés donnent le biberon.

Cependant, si une douleur apparaît lors de l’allaitement, il est impératif que la maman s’écoute, qu’elle ne reste pas dans la frustration et s’adresse à une sage-femme, pédiatre ou médecins.

La production de lait dépend beaucoup de l’hydratation de la mère allaitante et donc de l’eau bue. Une femme qui allaite doit boire au minimum 2 litres d’eau par jour.

Toutefois, si certaines mamans n’ont pas assez de lait, il existe des « tisanes d’allaitement » en pharmacie à base de plantes avec des graines de Fenugrec ou de fenouil. Les bouillons de poulet marchent aussi très bien : 1 grand bol le soir et surprise le lendemain !

Éviter les aliments à fort goût comme le chou et l’oignon, car cela va influencer le goût de votre lait, cela peut perturber votre bébé et il risque de ne plus vouloir prendre le sein sans que vous compreniez pourquoi.

Quels sont les avantages de l’allaitement ?

Les avantages sont nombreux pour le bébé et pour la mère.

Le contact avec son bébé lors de l’allaitement va nourrir le bébé d’interactions nécessaire à son bon développement et renforcer les liens psychoaffectifs. Ce contact va également favoriser un balai hormonal pour permettre à la mère de récupérer plus facilement. En effet, l’ocytocine (hormone de l’attachement, favorise également un sommeil réparateur ; sommeil qui va favorise la lactation.

L’allaitement va optimiser la résistance aux infections, réduire les risques d’allergies, facilité la digestion du nourrisson.

Les sécrétions hormonales provoquées par la mise au sein vont aider l’utérus à retrouver sa taille, sa tonicité et sa place.

Enfin, l’allaitement est plus pratique et économique, pas de lait en poudre à acheter bien plus onéreux, d’autant que souvent les biberons ne sont pas terminés.

L’allaitement permet un certain lâcher-prise, simplement de se laisser porter et d’être beaucoup plus à l’écouter de son bébé et de son corps.

En résumé, notre lait maternel est le meilleur lait pour notre bébé car il va s’adapter aux besoins de notre bébé que ce soit en qualité ou en quantité et va aider la mère pour faciliter les suites de couches.

Mais il reste PRIMORDIAL de respecter le choix de chacune !

Un vieil adage dit « Mieux vaut donner le biberon avec amour, que le sein avec dédain »

Comment la sophrologie peut-elle m’aider durant le post-partum ?

La période postnatale ou post-partum est une période qui peut être vécue différemment d’une femme à une autre. En effet, élément central de tout le monde pendant sa grossesse, la mère devient secondaire au bénéfice du nouveau-né et peut mal vivre ce 4ᵉ trimestre ou post-partum.

De plus, le vécu de l’accouchement, la fatigue accumulée, le stress ressentit, d’arriver à donner le sein, la douleur ressentie lors de l’allaitement dans les premiers temps, parfois la perte de confiance en soi, sont autant de facteurs à prendre en compte.

La sophrologie est une méthode douce qui peut venir en aide aux jeunes mères, comme aux mamans ayant déjà des ainés.

Lors de mes séances de Sophro Posturo Post natal, j’accompagne les femmes dans leur globalité. J’associe les besoins en sophrologie avec des postures de confort qui vont les aider dans leur quotidien.

 

Pour en savoir plus, clique sur ce lien 

Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !


Lire les commentaires (0)

Articles similaires


Soyez le premier à réagir

Ne sera pas publié

Envoyé !

Derniers articles

À la une

Préménopause, Ménopause, tabou ?

À la une

Comment bien vivre avec ses cycles féminins ?

Notre mémoire, comment elle fonctionne ?

Création et référencement du site par Simplébo   |   Ce site est parrainé par la Chambre Syndicale de la Sophrologie

Connexion